Les résultats sont maintenant connus depuis le 7 mars et sans surprise, cette année ressemble aux précédentes.
Nous accueillons 122 nouveaux collègues dans notre département à qui nous souhaitons la bienvenue.
90 enseignants des BDR obtiennent satisfaction sur 478 demandes soit 20 %, un léger mieux par rapport à 2022.
Depuis deux ans, nous ne sommes plus destinataires des résultats au départ du 13. D’après les informations récoltées auprès des collègues suivis par le SE-Unsa, voici les départements obtenus au départ du 13 : Guyane, Mayotte, Alpes de Haute Provence, Haute Garonne, Tarn, Aveyron, Hérault, Paris, Vaucluse, Gard, Pyrénées Orientales, Drôme, Ain, Var, Corse du Sud, Ardèche, Allier.
Le plus petit barème à être sorti du 13 avait 22 points grâce au jeu des permutations.
L’analyse du SE-Unsa
Notre département n’est pas un département « prison » et même s’il se situe dans la moyenne nationale, 20% de mutés, ce n’est pas satisfaisant, ce n’est pas supportable pour les collègues. L’augmentation du barème nécessaire pour pouvoir sortir par la phase des mutations (377 points) révèle un des leviers d’une politique budgétaire étouffante dont seuls les personnels subissent les conséquences. Pour certains, malgré 3 années de séparation dans le cadre d’un rapprochement de conjoint, la mutation n’aboutit pas et met à mal toute la famille.
Les conséquences sont directes, multiples et contre productives pour notre chère Education Nationale qui en oublie que sans ses enseignants heureux et épanouis dans leur travail, l’Ecole de la république ne peut pas donner le meilleur d’elle-même.
La mobilité géographique doit être repensée dans son ensemble, comme étant un des axes du bien être au travail.
Pour comprendre : Le logiciel des muts inter tourne deux fois afin de permettre un maximum de possibilités de changement de département (phase de mutation puis de permutation).