Les résultats sont maintenant connus depuis le 14 mars et sans surprise, cette année ressemble encore aux précédentes.
Nous accueillons 114 nouveaux collègues dans notre département à qui nous souhaitons la bienvenue.
86 enseignants des BDR obtiennent satisfaction sur 423 demandes soit 20 %, en légère augmentation par rapport à 2024.
Le département des BDR enregistre à nouveau une balance positive de 28 enseignants.
Depuis 2021, les organisations syndicales ne sont plus destinataires des résultats au départ du 13. D’après les informations récoltées auprès des collègues suivis par le SE-Unsa, voici les départements obtenus au départ du 13 : Alpes de Haute Provence, Alpes Maritimes, Aveyron, Dordogne, Drôme, Gard, Haute Garonne, Hérault, Isère, Loire, Maine et Loire, Meurthe et Moselle, Rhône, Saône et Loire, Var, Vaucluse, Guadeloupe
Un tableau récapitulatif avec les barèmes a été envoyé aux adhérents et à ceux qui ont contribué à l’alimenter.
Le barème pour sortir du 13 à la phase des mutations est moindre par rapport à l’année dernière mais toujours trop haut pour permettre à un plus grand nombre de pouvoir muter: 443 pts !
L’analyse du SE-Unsa
Presque 24% d’enseignants mutés au niveau national, le ministère maintient un taux de satisfaction loin des besoins et cela dans un contexte de restriction budgétaire. Cette politique d’austérité étouffe les possibilités de mutation, les enseignants ne suffoquent même plus, ils se découragent… En effet, le taux de participation diminue de presque 10% cette année !
Les BDR ne sont pas épargnées avec un taux de satisfaction encore en dessous du taux national. Le barème de sortie en phase de mutation reste très élevé : Ce n’est pas le nombre de demandes de sortie qui explose mais le fait que l’attente pour sortir est plus longue. 3 ans de séparation dans le cadre d’un rapprochement de conjoint devient la norme depuis 3 ans!
Quelques enseignants arrivent à sortir sans difficulté grâce au jeu des permutations en demandant des départements très peu attractifs.
Rien ne change, ça suffit ! Il est plus que temps que de poser des axes de réflexion et des actions concrètes et vite ! Sans tout cela, notre ministère continuera d’alimenter le désamour pour le métier d’enseignant.
Le SE-Unsa ne cesse de répéter en instance nationale mais aussi locale que la mobilité est l’un des piliers de l’attractivité de notre métier et exige des mesures pour
- faire évoluer les barèmes pour les mettre plus en phase avec la réalité des vies des personnels d’aujourd’hui, en se basant sur des simulations pluriannuelles pour ne pas créer de déséquilibre ;
- permettre à chaque collègue qui entre dans le métier une meilleure projection sur ses premières années en valorisant mieux l’affectation sur certains territoires de plus en plus « fuis » ;
- améliorer la mobilité vers les territoires d’outre-mer pour les personnels et leur famille qui y sont nés et/ou y ont construit leur vie.
Madame la Ministre de l’Education nationale, faîtes de l’Ecole une priorité nationale en donnant un signe fort aux enseignants. Vous devez rendre notre métier plus attractif en assurant de bonnes conditions de travail.
Pour comprendre : Le logiciel des muts inter tourne deux fois afin de permettre un maximum de possibilités de changement de département (phase de mutation puis de permutation).